Lorsque j’ai lu le « Petite
séance de bibliothérapie », titre d’un article de Psychologies
Magazine du mois de Mars, je me suis tout de suite dit que c’était pour moi…
J’adore flâner dans les librairies, les bibliothèques, lire
des critiques de livres, des avis sur les blogs… et surtout je sais que ce que
je lis peut avoir beaucoup d’effet sur moi. A court terme, cela peut me changer
les idées et me redonner le moral alors que je broyais du noir. A plus long
terme, cela peut m’inspirer, me donner des idées, des envies et presque
davantage confiance en moi.
Bref, je suis assez convaincue que la lecture peut avoir
beaucoup d’influence.
D’ailleurs, quand je ne lis pas ou quand je ne sais pas quoi
lire, ce n’est pas forcément bon signe.
Mais je n’avais jamais entendu le terme de « Bibliothérapie ».
L’article parle bien de ça pourtant, de lire « pour le plaisir mais aussi
pour comprendre, apprendre et aller mieux ». Un professeur explique même
que la lecture peut avoir des « vertus fortifiantes et salvatrices.
Certaines pages nous ramènent à nous. Alors que nous étouffions dans notre
petit moi : elles nous font voir d’autres pays ». Je trouve cela tout
à fait juste.
Pour des psychologues, la lecture est une thérapie car elle
ouvre à des nouvelles pensées, de nouveaux actes. Cela peut permettre de s’identifier,
de se projeter et de se rassurer.
L’article va donc
jusqu’à proposer une « ordonnance littéraire ». Voici quelques
prescriptions :
-
Pour savoir
prendre son temps, transformer ses souffrances, exprimer ses souffrances = l’œuvre de Proust.
-
Pour un voyage
intérieur = « Petites révélations pour devenir soi », Françoise
Bonnal
-
Pour répondre à
des questions existentielles = « Don Quichotte » de Cervantés
-
Pour répondre à
des questions amoureuses = « Rebecca » de Daphné du Maurier.
Je n’ai lu aucun de ces livres, mais j’adhère
pleinement aux vertus données à la lecture… et je serai comblée de trouver des
lectrices lyonnaises avec qui partager nos lectures. Un petit club en quelque
sorte.
Et vous, croyez vous à la bibliothérapie ? Quelle
serait votre ordonnance ?