A me lire, on croirait que je ne
lis plus ! Pourtant, ce n’est pas le cas. Seulement mes dernières lectures
ne m’ont pas donné envie d’en parler plus que ça.
Le dernier roman, « Quitter le monde »,
mérite bien un article.
L
Le titre affiche la couleur, ce
n’est pas un roman qui va vous faire sourire, ni vous remplir d’optimisme. Sur
plus de 600 pages, l’espoir a peu de place. Je n’ai pas abandonné la lecture,
car je ne voulais pas « abandonner » cette femme à qui traverse de
telles épreuves … Je me disais, que moi, je pouvais, au moins, aller jusqu’au
bout et l’accompagner. Pour certains, c’est peut être un peu maso, mais c’est
pourtant ce que j’ai ressenti. Je ne pouvais pas refermer et ranger ce livre
comme si de rien n’était, comme si je ne savais pas ce qu’elle endurait, comme
si je n’avais rien su, rien vu…
Je ne regrette pas d’être allée
jusqu’au bout car Douglas Kennedy ne
cherche pas à nous rendre triste, à tomber dans le pathos, il montre que la
réalité peut être horrible et qu’on ne se remet pas de chocs en claquement de doigts.
Il arrive à décrire avec réalisme et sensibilité de quelle façon, on peut
lentement reprendre pied.
J’avais adoré « La poursuite du bonheur »
de Douglas Kennedy et je suis tentée
par « Ces instants là »
sorti en poche récemment.
Ce qui est sûr c’est que « Quitter
le monde » m’a marquée et que je ne vais pas l’oublier tout de
suite. D’ailleurs je suis encore en train de le digérer et je n’ai pas commencé
de nouveau roman pour l’instant.
Et vous, avez-vous déjà lu un livre malgré sa dureté ? Avez-vous déjà lutter pour ne pas le refermer et l’oublier ?