jeudi 15 novembre 2012

Un retour en image


Une autre façon de voir la ville:


Ici il s'agit de Grenoble, à l'aube. C'est une photo de Jonatah Chanal.


mardi 18 septembre 2012

Un vrai romancier


Un roman de la rentrée littéraire : Les Lisières, d’Olivier Adam.
On me l’a offert car « on » sait que j’aime beaucoup cet auteur et que ces précédents romans m’ont beaucoup touchés.
Les Lisières n’est pas tout à fait dans la lignée des précédents… Rien que l’épaisseur l’annonce : il est beaucoup plus long. Tandis que « Des vents contraires » ou «  A l’ abri de rien » sont des fictions assez courtes, celui-ci est long. Normal, il y a beaucoup plus de personnages et chacun d’entre eux donnent lieu à une petite histoire.

Dans les critiques on parle de « roman social » car à travers ces personnages, Olivier Adam donne un aperçu de notre société actuelle et de ses fléaux quotidiens : le chômage, les licenciements, les petites villes périphériques, les couples qui galèrent, les couples infidèles… Ce terme de « roman social » me semble un peu fort car cela reste avant tout un roman. Ces personnages n’arrivent pas là par hasard et l’auteur ne fait pas des descriptions indigestes. Toutes ces digressions, ont un sens et une place qui se justifient. Jamais cela ne tombe dans le pathétique ou le larmoyant. Le personnage principal, qui a une bonne part d’autobiographie, retrouve les amis de son enfance, de ses années lycée  et c’est grâce à cela qu’il peut lui-même mieux comprendre ce qu’il est devenu. Même s’il a tourné la page avec son passé, il fait encore largement partie de lui. Ce n’est pas parce qu’on s’éloigne de son passé que l’on a plus de loin avec. Tout ce qui nous arrive dans notre enfance, nous marque, que l’on ait conscience ou pas.

Oui ce roman est très autobiographique, oui il peut parfois sembler long… Mais il est avant tout un roman magnifiquement écrit.  Car s’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde est d’accord c’est la qualité de  l’écriture d’Olivier Adam. Tous ces romans sont d’une intensité incroyable grâce à des phrases rythmées, des mots précis tout cela dans un style unique. Olivier Adam a un univers avec des thèmes récurrents que l’on retrouve dans tous ses romans : les enfants, la Bretagne, le Japon… mais cet univers tient surtout à son écriture qui nous plonge à chaque fois au cœur de ses personnages, au cœur de l’histoire. Personnellement, j’ai le sentiment de me faire happer par ses phrases et de me laisser embarquer dans le tourbillon, ou dans la vague.

Comme d’autres, je dirais que Les Lisières n’est pas le meilleur d’Olivier Adam, ou avec plus de modestie, ce n’est pas celui que j’ai préféré. Pourtant, plus le roman approche de la fin plus j’ai été captivée et j’en aurais presque voulue encore. Pourtant, je n’aurais pas dit ça à la moitié du roman. Une critique sur Rue 89 a noté la même chose  « la lecture, longuement ardue, trouve sa récompense sur le dernier tiers du roman ».

Une écriture, un regard juste sur soi et les autres…Olivier Adam reste une valeur sûre.

dimanche 2 septembre 2012

Intense et rare


Un livre qui m’a été conseillé par ma mère, elle l’avait lu quand elle était plus jeune. Ce n’est pas le livre sur lequel vous allez tomber sur les devantures de librairie. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler.

J’ai hésité avant de le commencer, c’est un vieux livre de poche, un peu taché, aux pages fines et parfois l’encre de certaines pages est mal imprimée…

Et pourtant, je serai passée à côté d’un de ces romans qui marquent. Un roman que certains qualifieraient d’apprentissage. Un roman qui fait grandir.

Les mots pour le dire, de Marie Cardinal est un roman autobiographique, où l’auteure raconte sa psychanalyse. Elle va revenir sur des événements de son enfance, qui l’ont beaucoup plus marqués qu’elle ne pouvait l’imaginer. On ne soupçonne pas le sens que peuvent prendre certaines choses, la façon dont notre tête et notre corps vont les interpréter, les façonner, pour au final faire partie de nous, de notre caractère.

Au fil des pages, on suit la lente renaissance de cette femme, profondément malade avant de commencer ce travail de psychanalyse. Car oui c’est un véritable travail, un effort et même un combat contre soi-même, pour aller au-delà de ce qu’on pense habituellement. Sortir des schémas habituels et confortables pour aller creuser ce qui peut être douloureux. En se lançant dans une psychanalyse, il faut accepter que ce soit long et difficile. Il n’y a pas de baguette magique, il faut du temps et du courage pour aller au bout de soi même.
Marie Cardinal va se rendre plusieurs fois par semaine, chez son médecin, pendant sept ans. Sept années qui vont lui redonner vie, lui donner la possibilité d’accepter et de comprendre la femme, l’épouse et la mère qu’elle est aujourd’hui. Il y est beaucoup question de son enfance, de la relation avec sa mère et de l’impact que cela a pu avoir sur elle.

J’ai été plus que touchée et émue par ce livre. L’écriture est simple, tout en étant très intense et riche. L’auteure ne fait pas du tout l’apologie de la psychanalyse, d’ailleurs les séances en elles-mêmes sont très peu racontées, elles sont un prétexte, un support. Marie Cardinal a eu le talent de ne pas raconter un enchainement de séances médicales.

A plusieurs reprises, j’ai souligné des passages qui méritent d’être notés et relus :

« Je croyais être une soumise, j’étais une révoltée. Je l’étais de naissance. J’existais ! Je ne comprenais pas encore complètement le sens de ma découverte. Je savais seulement que je possédais un caractère qui m’était propre et qui n’était pas si facile que cela. »


« Il y avait en moi, une indépendance, un orgueil, une curiosité, un sens de la justice et de la jouissance, qui ne cadraient pas avec le rôle qui m’avait été dévolu dans la société de ma famille »

« La rencontre avec mes premiers vrais défauts me donnait une assurance que je n’avais jamais eue. Ils mettaient en valeur mes qualités que je découvrais aussi et qui m’intéressaient moins. Mes défauts étaient dynamiques. Je ressentais profondément qu’en les connaissant ils devenaient des outils utiles à ma construction. Il ne s’agissait  plus de les repousser, ou de les supprimer, encore moins d’en avoir honte, mais de les maitriser et de m’en servir. »

« Les mots pouvaient être des véhicules inoffensifs, des autos tamponneuses multicolores qui s’entrechoquaient dans la vie quotidienne, faisant jaillir des gerbes d’étincelles qui ne blessaient pas.
Les mots pouvaient être des particules vibratiles animant constamment l’existence, ou des cellules se phagocytant, ou des globules se liguant pour avaler goulûment des microbes et repousser les invasions étrangères.
Les mots pouvaient être des blessures ou des cicatrices de blessure, ils pouvaient ressembler à une dent gâtée dans un sourire de plaisir.
Les mots pouvaient aussi être des géants, des rocs profondément enfoncés dans la terre, solides et grâce auxquels on franchissait les rapides.
Les mots pouvaient enfin être des monstres, les S.S. de l’inconscient, refoulant la pensée des vivants dans les prisons de l’oubli. »

Je conseille vivement ce livre à tous ceux qui aiment les romans forts, vrais et qui pourraient s’identifier à une jeune femme qui a du mal à se construire et à s’accepter à sa juste valeur.

 

vendredi 31 août 2012

Fin de journée, fin de semaine, fin du mois…


Ce vendredi vient clôturer le mois d’août… Fin de l’été ? Non peut être pas, le mois de septembre peut se révéler doux et ensoleillé encore !

Mais la fin du mois d’août c’est la fin des vacances d’été, des « grandes vacances ». Bien que je ne sois plus à l’école, et que je n’ai eu que très peu de congés, je suis triste de quitter cette période. J’ai aimé travailler au calme, j’ai aimé la torpeur installée par la chaleur, j’ai aimé la ville morte, vidée de tous ses urbains habituels…

Le  rythme effréné va reprendre, la routine quotidienne se réinstaller, et nous allons enchainer les journées, pour enchainer les semaines… Et, on ne verra pas arriver Noel, puis Pâques.

Je trouve que l’année passe trop vite et cet été, bizarrement, j’ai eu l’impression que le temps reprenait son temps. Que les journées duraient une journée, qu’elles passaient plus lentement, plus sereinement… Car oui, c’est là l’essentiel, si je n’aime pas ce sentiment que le temps m’échappe c’est parce que c’est bien souvent accompagné de stress. Alors que cet été, j’ai trouvé de la sérénité, de l’apaisement et de l’harmonie. De l’harmonie avec moi-même et avec mon environnement.

Si j’appréhende de quitter l’été, le mois d’août, c’est parce que j’ai peur de quitter cette harmonie et de me reperdre moi-même…

Est-ce que je vais réussir à préserver et maintenir mon calme intérieur, malgré la reprise de l’activité intense et stressante à l’extérieur ?

Je ne sais pas, mais j’aimerais bien…

jeudi 23 août 2012

Petits échanges aux grands mots!


L’histoire est simple : un homme et une femme se rencontre « par hasard » sur internet et vont entamer une correspondance par mails. Bateau comme pitch ! Oui, bateau et pourtant Daniel Glattauer, réussit à nous tenir en haleine non pas tout le long d’un livre mais de deux livres !

Le premier s’appelle « Quand souffle le vent du nord » et le deuxième « La Septième vague ». Aujourd’hui tous les deux sont en format poche. Détail, peut être mais qui a son importance quand on achète beaucoup de livres, n’est ce pas ?... !

Alors qu’on pourrait penser qu’un échange de mails sera dépourvu de poésie et que c’est bien le reflet de notre époque où tout va vite, où on ne prend plus le temps de rien…Et bien queneni ! Daniel Glattauer écrit de vrais petits morceaux de littérature ! C’est atypique car certains passages sont complètement tordus, c’est parfois drôle et souvent touchant.

J’aurais voulu vous donner quelques citations, mais je l’ai lu trop vite et surtout sans crayon à côté. Je ne vous cache pas aussi que parfois, ces échanges, m’ont parfois énervés car j’avais envie de dire deux trois, trucs à Emmi et Léo (les deux personnages !), de les frapper d’un bon coup de réalité. Mais ça ne durait pas longtemps, car très vite je leur redonnais raison… Laisser de côté le pragmatisme, le bon sens, la réalité et se laisser aller est aussi une bonne chose.

On peut également se retrouver dans cette histoire, du moins un petit peu, car ce n’est pas moi qui dirais que je n’ai jamais eu d’échanges écrits avec quelqu’un rencontré par hasard… Mais je n’ai jamais eu la chance de tomber sur un Léo…

 
Pour ma part, quelques mois se sont écoulés entre le premier et le deuxième et cela ne m’a pas dérangé car on replonge très vite dans l’histoire. On peut même lire le deuxième sans avoir lu le premier mais c’est dommage.


Alors si vous avez envie de vous faire du bien, cela se lit très vite et très bien !! Donc n’hésitez pas !

 

dimanche 12 août 2012

Un bonheur simple

Ce matin, après avoir ouvert les volets face au soleil, je suis allée dans le jardin… Jardin, encore un peu humide, calme et j’ai cueilli délicatement des framboises avec mon grand père. Des framboises, charnues, rouges vifs qui se laissaient détacher de leurs petites têtes vertes.

Dès le matin, être au contact de la nature et du soleil j’adore ça…

Et bien sûr manger des framboises chauffées par les rayons du soleil au petit déjeuner a un goût unique.

Voilà comment bien débuter la journée et se rappeler que des choses simples peuvent faire beaucoup de bien.



Et vous, des petits moments que vous avez appréciés dernièrement?


vendredi 10 août 2012

Déception inattendue

En ce moment, j’ai une période lecture. Je lis beaucoup, enfin, par rapport à d’autres mois de cette année. J’enchaine donc des petits pavés. Lundi dernier, j’ai commencé La Consolante d’Anna Gavalda et je l’ai terminé huit jours plus tard. On m’avait prévenu que qu’il fallait un peu de temps avant de bien rentrer dans l’histoire…mais que cela en valait la peine.



En effet, les deux cents premières pages décrivent l’affliction d’un architecte quarantenaire qui ne vit plus vraiment. Il est dans une mode de vie automatique, où il ne réfléchit plus à ce qu’il fait. Le retour à lui-même et à la réalité vont être rude. C’est en apprenant le décès d’une femme qu’il a connu lorsqu’il était jeune qu’il va prendre une première claque. Sa première réaction va d’abord de s’enfoncer un peu plus, jusqu’à toucher le fond et à oser affronter le passé. En revenant sur les chemins de son enfance, il va rencontrer une femme à la vie atypique. Il va rapidement s’y attacher et reconstruire sa vie avec les vraies priorités et valeurs qui lui tiennent à cœur.


Ce livre me laisse un sentiment de déception à cause de son inégalité. Le début est en effet assez sombre mais ce qui m’a dérangé c’est de finir le livre sur un ton et une histoire totalement opposés et différents. La seconde partie du livre pourrait être un roman à elle toute seule car elle a un lien minime avec le début. L’écriture est elle aussi inégale. Le début est haché, saccadé avec des phrases sans sujet, des phrases qui sont harassantes et épuisantes à la fin. Tandis que la narration de la deuxième partie est douce, mélodieuse. Même si cet effet de style est très certainement désiré par l’auteur, la lectrice que je suis a peu apprécié.


J’avais plus qu’adoré « Ensemble c’est tout », de même que « L’échappée belle » ou les autres romans d’Anna Gavalda. Celui-ci me laisse un sentiment plus que partagé. Malgré le fait de l’avoir lu rapidement, sans perdre le fil, et bien je n’ai pas été captivée par cette histoire. Parfois je me demandais même où j’en étais…


Et vous, aviez-vous aimé ?

mercredi 8 août 2012

Que c'est bon de faire la fête!

Il y a des moments qui nous rappellent que la vie n’est pas que prise de tête, boulot, dodo… Ces moments là sont devenus trop rare dans ma vie et quand l’un d’entre eux se présente cela me fait un bien fou !

Samedi soir, entourée de gens dont j’avais fait la connaissance seulement quelques heures auparavant, je me suis laissée emporter par la musique et j’ai laissé mon corps faire ce qu’il avait envie. Sans réfléchir ni me poser de questions, pas de « est ce que ça rend bien ? ne suis-je pas ridicule ? » ou  de « oh attention mes cheveux, mes habits », juste de la musique et des sourires !

Humle lâcher prise… que c’est bon ! Et que c’est rare chez moi ! Trop rare je pense !
Je devrais sûrement essayer de multiplier les occasions de ce genre. Je sais que j’aime danser et que je n’ai pas besoin de m’alcooliser pour m’agiter dans tous les sens !

En tous cas, c’est le genre de weekend qui requinque, rebooste. Même si on est fatigué, cela fait du bien de se sentir vivant et de vivre des bons moments comme ça.
Le Lâcher prise ne se prévoit pas, ne prévient pas… ne se contrôle pas justement. Mais quand il pointe le bout de son nez et qu’il fait juste du bien, sans conséquences négatives, c’est bien agréable.

Comme une petite résolution, estivale pour une fois, je vais essayer de guetter les occasions pour danser plus souvent, rencontrer des personnes que je ne connais pas… Mais je n’attendrais pas que cela vienne de dehors. A moi de me mettre de la bonne musique et de danser chez moi ! Na !

 Plus simplement et plus accessible encore que le lâcher prise, il faut veiller à vivre pour les bons moments. Qu’ils soient courts, rares… peu importe. Ce qui compte c’est qu’ils soient suffisants pour nous donner le sourire et nous apaiser. Qu’ils soient tout proches dans notre tête pour les rappeler quand cela s’emballe trop vite autour de nous.

Et vous, le lâcher prise qu’est ce que cela vous évoque ? Qu’est ce qui vous fait sortir la tête de l’eau au milieu des semaines qui s’enchainent ??

lundi 6 août 2012

Escapade musicale.

En découvrant de nouveaux titres sur le blog des Facéties de Lucie, que j’ai beaucoup appréciés, cela m’a donné envie de partager également un titre entendu récemment et qui a plu à mes petites oreilles !!

Alors, autant en faire profiter. Voici Matilda de  ALT-J...


(Rien que la pochette de l'album donne envie n'est ce pas??...)

J’adore découvrir de nouveaux airs, de nouveaux groupes comme ça inopinément. Sortir des tubes qui passent en boucle sur toutes les radios.
Alors vous aussi, recommandez nous vos derniers coups de cœur. La musique aide tellement a se poser, s’apaiser ou à exploser et sauter partout ! L’essentiel c’est de se faire du bien…


mardi 24 juillet 2012

Le Choeur des femmes... a saisi mon coeur!!!

Voici un roman qui m’a littéralement saisie, absorbée… Il m’a aussi appris beaucoup de choses, tant sur le plan scientifique, médical, que sur le plan humain.
Je n’ai aucune attirance pour la médecine, certes je craque pour Grey’s Anatomy mais je ne pensais pas être captivée par les histoires de l’Unité 77. C’est au sein de cette unité de gynécologie que se déroule le cœur du roman de Martin Winckler.

L’auteur nous plonge dans cet univers de femmes, et plus généralement dans le milieu médical avec ses géants pharmaceutiques, ses médecins plus ou moins honnêtes grâce à  l’histoire de Jean Atwood, jeune interne en stage et personnage principal. Narration atypique, déconstruite et pourtant nous ne sommes jamais perdus, au contraire cela participe à rendre le roman passionnant.

Je ne recommanderai pas ce roman à un homme car j’aurais peur que cela ne lui fasse pas autant d’écho qu’à une femme. Mais je souhaiterais que tous les médecins le lisent, tous ! Pas que les gynécologues. Je pense aussi que c’est le roman que je vais recommander à toutes celles avec qui je parle bouquins régulièrement en espérant qu’elles soient aussi emballées que moi par ce livre.

J’ai dévoré ces 700 pages sans les voir passer, et j’appréhendais sa fin. Je pense  que ce livre peut être lu et relu lu tant il est riche. Riche de savoir et d’émotions. Il pourrait se savourer plus tranquillement pour vivre encore plus fort chaque émotion. Il y a aussi sûrement des détails que j’ai laissé passer, des phrases qu’il faudrait souligner et recopier…
Depuis j’ai été sur le site de cet auteur, qui est aussi médecin, et je vais peut être lire un autre des ces romans, mais pas tout de suite… Je vais faire une petite pause médicale tout de même !

J’aimerais être plus explicite sur les raisons qui m’ont fait tant aimer ce livre mais je ne suis pas critique littéraire… Mais lorsque je ferme les yeux et que je repense à ce livre, je repars là bas. Dès que j’ouvrais ce livre, je visualisais les lieux, les personnages, je les entendais parler et je ressentais leurs émotions. En plus d’être bien écrit, l’histoire nous permet de réfléchir sur la relation médecin-patient et de ressentir une sorte d’universalité féminine.

Si vous l’avez déjà lu, alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, peut être que vous m’aiderez à être plus explicite !

lundi 16 juillet 2012

Lecture et réflexion: suite!

J’avais aimé le premier roman de Laurent Gounelle « L’homme qui voulait être heureux » en faisant tout de même le reproche de parfois être un peu trop prévisible. L’auteur cherche en effet à éclairer notre vision du quotidien et de la vie en général et parfois ces petites leçons sont amenées de avec de gros souliers…


Dans ce deuxième ouvrage, Laurent Gounelle fait davantage de place à la fiction et au suspens ! Et cela pour notre plus grand régal. On se laisse happer par l’histoire d’un homme au bord du suicide arrêté juste à temps par un inconnu avec lequel il accepte de passer un contrat. Accepter de faire tout ce qu’il lui demandera de faire en échange cet inconnu lui promet qu’il va l’aider et qu’il n’aura plus envie de se suicider. Avec la garantie qu’il n’a rien à perdre, étant donné qu’il est prêt à mourir…
Et plus le roman avance, plus le suspens grandit car l’histoire prend des tournants inattendus.

Au cœur de cela, demeure la renaissance d’un homme qui n’avait pas conscience qu’il était pour une grande partie lui-même responsable de son malheur. Qu’il ne tient qu’à lui, d’oser davantage, de regarder les choses différemment, de voir les autres autrement… Il se découvre lui-même et découvre les autres également.

Grâce à ce second roman, Laurent Gounelle nous invite toujours à réfléchir sur nous, sur la vie qu’on mène mais de façon encore plus fine et pourtant plus pragmatique que dans son premier ouvrage.

Je recommande vivement ce roman, qui pourra plaire à tous ceux qui recherchent un peu de philosophie glisée en toute simplicité au coeur d'une intrigue originale. En sachant que « philosophie» est un bien grand mot,  « psychologie du quotidien » convient davantage.

Alors laissez vous aller au voyage…incognito !

PS : pour ceux qui auraient un doute à cause du titre, la religion n’apparait pas du tout.


dimanche 8 juillet 2012

Dimanche d’amitié avec Proust

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis

 Pouvoir partager et découvrir avec eux : Passer du temps ensemble, discuter, écouter, rassurer, consoler… Découvrir de la musique, un livre, une activité…

Tout cela fait que l’amitié nous enrichit et nous apprend beaucoup sur les autres, sur nous même et sur la vie en général.

 Pourtant ce soir, j’aurais voulu vanter les qualités de ma famille. Après un weekend à leur côté, j’ai pu mesurer une fois de plus à quel point je me sentais bien avec eux, à quel point nous étions bien tous ensemble. Juste être ensemble. Il ne faut parfois pas grand-chose pour être bien : être entouré de personnes que l’on aime et qui nous aiment.

J’ai une famille extraordinaire et je sais que j’ai de la chance. Je peux compter sur eux et ils me soutiennent quoi qu’il arrive. J’ai envie de leur dire Merci  et que je les aime.

Mes frères et sœurs sont mes meilleurs amis je pense…

lundi 2 juillet 2012

Un peu de lecture et de réflexion!

Cela fait longtemps que je n’avais pas eu envie de parler d’une lecture. Mes deux dernières ne m’ont pas vraiment convaincues… Mais là, en trois jours je me suis laissée embarquer par Laurent Gounelle et son premier roman, devenu best-seller « L’homme qui voulait être heureux ».
C’est une amie qui me l’a recommandé, j’avais tourné autour plusieurs fois, et là, n’ayant rien d’autre à lire, j’ai tenté. Au début, j’ai trouvé ça un peu « gros », voire simpliste.  On sait rapidement où l’auteur veut en venir et le message qu’il souhaite faire passer. Ses petites leçons de vie sont vite mises à nues. Mais, on se laisse prendre par l’histoire et finalement, même si ces apprentissages sont simples, cela ne fait pas de mal de les lire et de prendre le temps d’y réfléchir. De refermer le livre entre les chapitres et de se dire « et moi ? » ou bien « ah oui, en effet… ».

Je suis contente de cette lecture, j’y ai trouvé de la sérénité et quelques passages que je souhaite garder en mémoire et dont je vous fais part :

« Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est , et si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même très humblement, même si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les hommes. »

« Si ce que vous faites ne respecte pas vos valeurs, vous éprouverez une certaine gêne, un léger malaise, ou un sentiment de culpabilité. C’est un signe qui doit vous amener à vous demander si vos actions ne sont pas en contradiction avec ce qui est important pour vous.
On ne peut évoluer en tant qu’être humain, ni même simplement rester en bonne santé, quand on mène des actions qui violent nos valeurs. » (p. 136)

 « L’être humain se complait dans le laisser-aller, mais s’épanouit dans l’exigence de soi. C’est en étant vraiment concentré sur ce que l’on fait pour réussir la mise en œuvre de nos compétences, et en relevant chaque fois de nouveaux défis, que l’on se  sent heureux. C’est vrai pour tout le monde, quels que soient notre métier ou le niveau de nos compétences. Et notre bonheur est accru si notre travail apporte quelque chose aux autres, même indirectement, même de façon modeste. » (p. 138)

« Le défi stimule notre concentration, et que c’est lui qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes dans ce que nous faisons, et à en tirer une réelle satisfaction. C’est une condition pour nous épanouir dans nos actions. » (p. 141)

Et vous, l’avez-vous lu ? Aimez-vous ce genre de romans avec des petites morales ?
Mon amie m’a prêté, le second « Les dieux voyagent toujours incognito » en me promettant encore mieux que le premier. Je vous tiendrais au courant, mais il est plus gros alors ce ne sera pas tout de suite !

dimanche 1 juillet 2012

Proust!

Charlotte a repris du service et cette semaine, elle propose une nouvelle question:

La réforme que j’estime le plus.
Je ne m’attendais pas à ce genre de question dans le questionnaire de Proust. Mais pourquoi pas. Charlotte a cité l’abolition de la peine de mort et la légalisation de l’avortement.

Pour ma part, ce sera la loi qui a accordé le droit de vote aux femmes en 1944. Cette loi est importante, certes d’un point de vue politique mais elle marque aussi la fin de la tutelle du mari et du curé sur la femme. L’opinion de la femme est reconnue à égalité avec celle de l’homme et elle est reconnue comme valable, elle a le droit de l’exprimer. Avant, les femmes étaient considérées comme trop inférieures pour s’exprimer sur les sujets de la vie publique.

 Le droit de vote est un grand pas !
Mais ce n’était que le début : ce n’est qu’en 1965, que les femmes ont eu le droit d’exercer une profession sans demander l’autorisation à leur mari et en 1993 que l’autorité parentale est affirmée comme « un exercice partagé ».

 Aujourd’hui tout cela nous semble naturel. Peut être que pour nos petites filles, des femmes présidentes ou directrices de grands groupes sera tout autant naturel…

Et voilà comment transformer une réponse Proustienne en billet un peu féministe…

lundi 25 juin 2012

Dimanche en retard!

Ce dimanche Charlotte n’a pas fait la proposé de Question de Proust alors je reprends celle de Blanche même si elle est très dure et que je ne sais pas vraiment comment y répondre.


Quels sont vos auteurs de prose préférés ?

Cette question est difficile car je n’ai pas pour habitude de lire plusieurs romans d’un même auteur. Tout comme je ne relis pas les livres. Du coup, je ne peux pas dire qu’untel est mon auteur favori alors que je n’ai lu qu’un seule œuvre de lui !

Au risque de passer pour superficielle ou inculte aux yeux des pros de la littérature, je ne vais pas me cacher et avouer que tous les livres que j’ai lu d’Anna Gavalda m’ont plu, ému et touché. Je ne fais peut être pas attention suffisamment attention au style de l’auteur, ou à son l’écriture, mais quand l’histoire me plait et m’absorbe alors j’aime le livre. Ainsi, Anna Gavalda m’a régalé avec « Echappée Belle  , « Ensemble c’est tout », ou encore  « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part »… Par contre, je n’ai pas lu « La consolante ».

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des auteurs favoris ? Qu’est ce qui vous fait dire que vous aimez un livre, un auteur ?

dimanche 17 juin 2012

Proust nous fait rêver




Je continue de suivre Charlotte, même si Blanche s’y met également avec d’autres questions…


Mon rêve de bonheur

Aujourd’hui je rêve de me sentir pleinement exister, vivante, remplie et incarnée du doigt de pied jusqu’à la pointe des cheveux. Je ne veux faire qu’une… J’aspire à cette sensation de plénitude, presque d’osmose avec moi-même. Je ne sais pas si je suis claire, mais je n’arrive pas à expliquer davantage, mais c’est vraiment ce que je ressens au fond de mes tripes et que je voudrais faire exploser !
   
Bizarre comme rêve, me direz-vous ?

Peut-être parce que depuis quelque temps je cours à droite à gauche, je me perds dans des détails et j’oublie ce qui est vraiment important…



Je veux être un seul et même petit caillou prête à accueillir tout ce que la vie pourra m’offrir et à en profiter…

dimanche 10 juin 2012

Un peu d'art...


Heureusement que Proust est là pour au moins assurer une publication hebdomadaire. Je voudrais écrire plus mais les semaines passent trop vite et mes journées bien trop intenses au boulot ne me laissent pas l’esprit à l’écriture le soir…

Le Proust dominical me fait regretter de ne pas noter les peintres que je repère dans les musées. Je les retiens sur le coup et je réalise maintenant que je ne m’en souviens plus. Pourtant, je fréquente souvent les musées, même seule et j’y  prends souvent beaucoup de plaisir.

Mes peintres préférés ?

Ce qui me revient ce soir, ce sont des peintres français: impressionisme et fauvisme, deux mouvements qui correspondent à des périodes de l'histoire qui m'intéressent et dont j'aime lire ou voir des films.

Claude Monet, Soleil Levant

 




                                      Matisse


Et un peintre anglais qu’une prof de prépa nous avait fait découvrir. Ces tableaux, particulièrement celui là m’avait beaucoup émue:                     Turner,

dimanche 3 juin 2012

Petite vie, toute petite... Trop petite!

Je prends parfois conscience que je m’enferme dans des petits soucis, tracas, histoires et que j’en fais tout un monde : tout Mon monde ! Que ma vie est réduite  à des objectifs, des problèmes que je choisis de m’imposer.

Qu’au final ma vie est bien pauvre, qu’elle n’a pas de vrai sens, du moins aucun sens commun, aucun sens que je pourrais partager avec quelqu’un à l’autre bout de la planète.

Dans ces moments de lucidité, j’ai envie de prendre de la hauteur, du recul, de me « décentrer ». Réfléchir à ce qui est vraiment important, à ce qui compte. A ce qui fait avancer, à ce qui fait grandir.

Le quotidien, métro, boulot, dodo, incarne par excellence cette spirale nombriliste, où on enchaine les jours avec des préoccupations qui nous semblent essentielles !!! On finit la semaine vannée, et on a deux jours pour se requinquer et recommencer.

Stop ! Je ne veux pas de ça ! Je suis encore jeune, et j’ai déjà ce sentiment d’être enfermée dans une routine qui m’aspire le cerveau et qui ne me laisse pas le temps de rêver, d’avoir des projets… et de les réaliser !

Cette prise de conscience, je la dois aujourd’hui au film « De rouille et d’os », je ne saurais expliquer pourquoi ce film, m’a fait sortir de ma bulle. Cela s’est poursuivi avec la lecture de plusieurs textes de la blogosphère, comme celui de Yes What Else, Là où j'habite et celui de Charlotte, Je veux.

Je ressens de la culpabilité d’avoir une si petite vie, une si petite vision, de si petits soucis et d’en faire toute une vie justement ! Je me sens égoïste. Je pourrais certainement faire beaucoup plus, beaucoup mieux… Je ne cherche pas à devenir la fille aux mille activités, hyperactive ni mère Theresa. Mais je pourrais peut être faire une seule chose qui aurait du sens, qui m’aiderait à m’épanouir, qui me donnerait des perspectives et me sortirait de mon petit moi…

Dimanche Proustien quand tu nous tiens!

Je continue le questionnaire de Proust !
Ma fleur préférée ?
Question difficile : je manque de connaissance niveau fleur. Je suis sûre qu’il y en a que j’affectionne particulièrement mais je ne saurais les nommer. J’aime les orchidées, mais c’est très figé, tous comme les arômes…

Plutôt que d’en citer un, je vais me laisser aller pour les fleurs des champs. En plus, cela correspond très bien à mon état d’esprit : envie d’été, de légèreté et surtout de liberté…





dimanche 27 mai 2012

Questionnaire Proustien dominical

Je trouve l’idée de L'Insatiable Charlotte, très bonne ! J’ai toujours aimé lire les réponses des autres dans des Questionnaires de Proust, alors pourquoi pas tenter le mien en douceur : question par question.

Pour ce dimanche, la question est :

Mon Principal défaut ?

Je pense que c’est la peur de l’imprévu. Par conséquent, je suis beaucoup dans l’anticipation et très peu dans le moment présent. J’ai besoin de savoir ce qui va se passer toute à l’heure, demain, la semaine prochaine… Alors, j’organise, j’anticipe, je projette… Et quand ça ne se passe pas comme j’avais prévu, j’ai du mal. Il me faut un petit temps d’adaptation. J’y arrive, mais j’ai vraiment besoin d’un temps, pour l’accepter et rebondir !

Ce défaut j’en ai conscience et j’essaye de m’améliorer, de le travailler, pour mon bien être et celui de mon entourage. Car je sais que je peux sembler un peu rigide parfois… et que ça n’a rien de très attirant !

Et vous, vous travaillez vos faiblesses ? Et, est ce que je suis la seule à penser un peu trop à la suite et pas assez au «ici et maintenant » ?

mardi 22 mai 2012

Escapades

Pour l’ascension, j’ai eu la chance de faire le pont et de partir dans le Sud, à Tourves exactement ! Vous ne connaissez pas ? C’est normal, moi non plus je n’avais jamais entendu ce nom avant ! C’est un tout petit village dans le Var, près de Brignoles, St Maximin, en plus connu Aubagne ou encore à 40 minutes de Aix en Provence et de Cassis ! Là, on situe mieux…
Bref, le village n’avait pas grand intérêt. Mais le cadre est magnifique, tout près des montagnes de la Sainte Baume et de la Sainte Victoire et pas très loin de la mer.

Nous avons eu la chance d’avoir du beau temps, au moins deux après midi et donc nous balader.
Une fois en montagne où nous avons eu un super point de vue :



Et dans les Calanques de Cassis. Il y avait du monde, mais sûrement moins que l’été. C’était très chouette malgré des chemins un peu ardus parfois. J’ai apprécié me promener, admirer le paysage… en revanche, une fois arrivée dans la calanque d’En Vau, la plus photogénique selon les guides, j’ai été assez déçue. Sûrement à cause du monde qu’il y avait sur cette petite plage. Donc on a préféré repartir sur les hauteurs et admirer la vue !








Quatre jours qui permettent d’oublier et de déconnecter avec le train train quotidien et avec le boulot ! Ce weekend avait un avant gout de vacances… voir la mer et surtout sentir la chaleur du soleil. Le soleil… cela suffit à me mettre de bonne humeur !






Voilà j’avais simplement envie de partager cette escapade avec vous et vous transmettre un peu de chaleur en ce temps plus que maussade !

lundi 14 mai 2012

La campagne... à Lyon

A l’occasion de l’anniversaire de mon frère, il nous a emmenés dans un restaurant qui gagne vraiment à être connu.



On peut passer devant sans s’en rendre compte. On ne remarque même pas que c’est un restaurant.  La devanture ressemble plus à un atelier d’artiste qu’à un restaurant !

Une fois qu’on passe la porte verte, on a l’impression de rentrer chez des gens, dans leur maison. Et on reste bouche bée devant cette entrée décorée d’une brouette et de paille.

Puis on monte quelques marches, on salue les cuisiniers.









 



Et on découvre une superbe terrasse… C'est grand, un peu ombragé avec un arbre en plein milieu. Il y de plein de places, et on ne voit même pas toutes les tables. On peut donc réserver pour un grand repas de famille et avoir un coin tranquile. Sur la droite, il y a une petite paillotte qui pourrait être un bar de plage.



La carte est alléchante, rien de prétentieux mais tout fait envie. Et lorsque les assiettes arrivent, on se régale !

 Bref, gagnant sur toute la ligne. Ce restaurant « La Campagne », n’est peut être pas un 3 étoiles au Michelin, mais il propose une carte qu’avec des plats de saison, des produits frais. Les assiettes arrivent vite, sont belles et les plats sont vraiment bons ! De l’entrée au dessert.

Je vous recommande vivement d’aller y faire un tour. Vous pouvez déjà jeter un coup d’œil sur leur site : http://developpement.clab.fr/restaurant-campagne-lyon.fr/index.html

Mais les cartes qui sont en ligne, ne sont pas celles que j’ai eu à Midi… elles ont du changé depuis.


Ce qui est sûr c’est que le bouche à oreilles doit bien fonctionner car c’était complet. Pensez à réserver. Surtout avec les beaux jours où les terrasses sont prisées.


Enfin après vous êtes régalés les papilles, quelques pas et vous pourrez admirer Lyon vue d’en haut !






samedi 12 mai 2012

Apprentis comédiens


Grâce à Lyon +, gratuit que je prends souvent les veilles de weekend pour repérer des trucs à voir ou à faire, j’ai su que les apprentis comédiens du Conservatoire se produisaient dans certains théâtres de la ville.
Je suis donc allée chercher sur Internet le programme détaillé d’Eclosions et j'ai réservé deux places. (J'aime bien l'affiche...)

Déjà cela m’a permis de découvrir ce lieu que je ne connaissais pas, petit petit théâtre au milieu de bars, restaurants... un coin où il faudra sûrement retourner boire un verre et/ou manger !
Mais là, ce n’était pas l'objectif.

Avec mon ami, j’ai assisté, à la première pièce « Human ». Mise en scène très atypique : les spectateurs étaient sur des chaises sur la scène tandis que les 3 comédiens étaient dans les sièges en face ; une petite tente blanche était installée au milieu des spectateurs et pour finir, par moment, un petit film était diffusé sur un écran blanc derrière nous. La pièce en elle-même a bien commencé avec une sorte d’interrogatoire à la Big Brother. Mais la deuxième partie, je n’ai absolument pas compris… je n’essaierai donc pas de raconter. Mais c’est gênant de ne vraiment rien comprendre, être incapable d’y mettre un sens, une signification. A la sortie, je me sens un peu bête. J’ai quand même apprécié la mise en scène et le jeu des acteurs.

Je suis restée pour la deuxième pièce. Je suis trop curieuse et j’aime trop le théâtre. Cette fois, nous étions du bon côté, dans les bons sièges !

Cette fois la pièce portait sur les histoires d’amour : une histoire était fil conducteur, où un garçon s’acharnait à essayer de récupérer sa copine, au point de faire ses poubelles, chanter sous sa fenêtre à 3heures du matin… Cette histoire principale était entrecoupée d’interludes où un des 3 acteurs venaient devant nous, nous raconter un moment d’amour intense ou une simple anecdote…Ces petits récits étaient délicieux et souvent drôles !
Cette deuxième pièce était une vraie réussite.
Je suis très impressionnée, de ces jeunes qui ont écrit les textes, pensés à de telles mises en scènes…
Au final, je suis ravie de cette expérience théâtrale ! Je ne regrette pas du tout. Et d’une façon générale, j’aime découvrir de nouvelles choses, tenter ! D’ailleurs je voulais visiter l’opéra de Lyon aussi cette après midi car c’était les Portes Ouvertes mais il y avait trop de monde, je n’avais pas la patience de faire la queue. Une autre fois j’espère…


Et vous, qu’avez-vous fait de votre samedi ? Des choses originales, du cocooning ou bien des choses moins sympas mais qu'il faut bien faire!!





mercredi 9 mai 2012

Bibliothérapie: Mieux que des médicaments!


Lorsque j’ai lu le « Petite séance de bibliothérapie », titre d’un article de Psychologies Magazine du mois de Mars, je me suis tout de suite dit que c’était pour moi…

J’adore flâner dans les librairies, les bibliothèques, lire des critiques de livres, des avis sur les blogs… et surtout je sais que ce que je lis peut avoir beaucoup d’effet sur moi. A court terme, cela peut me changer les idées et me redonner le moral alors que je broyais du noir. A plus long terme, cela peut m’inspirer, me donner des idées, des envies et presque davantage confiance en moi.

Bref, je suis assez convaincue que la lecture peut avoir beaucoup d’influence.

D’ailleurs, quand je ne lis pas ou quand je ne sais pas quoi lire, ce n’est pas forcément bon signe.

Mais je n’avais jamais entendu le terme de « Bibliothérapie ». L’article parle bien de ça pourtant, de lire « pour le plaisir mais aussi pour comprendre, apprendre et aller mieux ». Un professeur explique même que la lecture peut avoir des « vertus fortifiantes et salvatrices. Certaines pages nous ramènent à nous. Alors que nous étouffions dans notre petit moi : elles nous font voir d’autres pays ». Je trouve cela tout à fait juste.

Pour des psychologues, la lecture est une thérapie car elle ouvre à des nouvelles pensées, de nouveaux actes. Cela peut permettre de s’identifier, de se projeter et de se rassurer.


L’article va donc jusqu’à proposer une « ordonnance littéraire ». Voici quelques prescriptions :


-          Pour savoir prendre son temps, transformer ses souffrances, exprimer ses souffrances =  l’œuvre de Proust.

-          Pour un voyage intérieur = « Petites révélations pour devenir soi », Françoise Bonnal

-          Pour répondre à des questions existentielles = « Don Quichotte » de Cervantés

-          Pour répondre à des questions amoureuses = « Rebecca » de Daphné du Maurier.

Je n’ai lu aucun de ces livres, mais j’adhère pleinement aux vertus données à la lecture… et je serai comblée de trouver des lectrices lyonnaises avec qui partager nos lectures. Un petit club en quelque sorte.

Et vous, croyez vous à la bibliothérapie ? Quelle serait votre ordonnance ?

lundi 7 mai 2012

Tambien la lluvia


C’est lorsqu’on regarde un filme comme Même la pluie d’Iciar Bolain, qu’on réalise qu’il y a « films » et « films ». Celui-ci fait partie de la catégorie de ceux qui vous marquent, qui ne laissent pas indemnes, qui peuvent même être qualifiés d’utiles.


Même la pluieL’histoire se passe à Cochabamba, 3é plus grande ville de Bolivie, en l’an2000, où une équipe espagnole  vient réaliser un film sur l’asservissement des Indigènes lorsque leurs terres ont  été conquises par les Espagnols. Il y a donc deux histoires qui se croisent,  à deux époques différentes, et pourtant elles ne semblent pas aussi éloignées que ça.

Alors que les Indigènes préféraient être brûlés vifs plutôt que soumis aux Conquistadores, les Boliviens se battent contre la privatisation de leur eau courante et les diktats de la Banque Mondiale et du FMI qui imposent à leur pays cette réforme.

L’équipe du film se retrouve prise dans ce pays en révolte et même s’ils ne sont là que pour leur film, qu’ils n’ont que leur « chef d’œuvre » en tête, leur budget, leur confort, ils s’y retrouvent mêlés…


Même la pluie est un film dur, mais rien de violent n’est montré, tout est coupé juste avant et donc juste laissé supposé. Mais c’est avant tout un film très émouvant qui met en exergue à quel point les hommes vivant à une même époque sur une même planète peuvent avoir des objectifs diamétralement opposés. Alors que pour certains la priorité numéro un est de réaliser un film qui sera un chef d’œuvre immortel, d’autres se battent pour avoir de l’eau…

Toute la force du film est que nous sommes pris dans ces deux histoires, complètement absorbés… Mais personnellement j’en suis ressortie grandie, et j’espère un peu plus lucide et consciente du monde qui nous entoure. Je ne dis pas qu’avec ce film, on a tout compris, mais un petit pas, plus un petit pas…


Nota Bene : je vous le conseille en VO.