mardi 24 juillet 2012

Le Choeur des femmes... a saisi mon coeur!!!

Voici un roman qui m’a littéralement saisie, absorbée… Il m’a aussi appris beaucoup de choses, tant sur le plan scientifique, médical, que sur le plan humain.
Je n’ai aucune attirance pour la médecine, certes je craque pour Grey’s Anatomy mais je ne pensais pas être captivée par les histoires de l’Unité 77. C’est au sein de cette unité de gynécologie que se déroule le cœur du roman de Martin Winckler.

L’auteur nous plonge dans cet univers de femmes, et plus généralement dans le milieu médical avec ses géants pharmaceutiques, ses médecins plus ou moins honnêtes grâce à  l’histoire de Jean Atwood, jeune interne en stage et personnage principal. Narration atypique, déconstruite et pourtant nous ne sommes jamais perdus, au contraire cela participe à rendre le roman passionnant.

Je ne recommanderai pas ce roman à un homme car j’aurais peur que cela ne lui fasse pas autant d’écho qu’à une femme. Mais je souhaiterais que tous les médecins le lisent, tous ! Pas que les gynécologues. Je pense aussi que c’est le roman que je vais recommander à toutes celles avec qui je parle bouquins régulièrement en espérant qu’elles soient aussi emballées que moi par ce livre.

J’ai dévoré ces 700 pages sans les voir passer, et j’appréhendais sa fin. Je pense  que ce livre peut être lu et relu lu tant il est riche. Riche de savoir et d’émotions. Il pourrait se savourer plus tranquillement pour vivre encore plus fort chaque émotion. Il y a aussi sûrement des détails que j’ai laissé passer, des phrases qu’il faudrait souligner et recopier…
Depuis j’ai été sur le site de cet auteur, qui est aussi médecin, et je vais peut être lire un autre des ces romans, mais pas tout de suite… Je vais faire une petite pause médicale tout de même !

J’aimerais être plus explicite sur les raisons qui m’ont fait tant aimer ce livre mais je ne suis pas critique littéraire… Mais lorsque je ferme les yeux et que je repense à ce livre, je repars là bas. Dès que j’ouvrais ce livre, je visualisais les lieux, les personnages, je les entendais parler et je ressentais leurs émotions. En plus d’être bien écrit, l’histoire nous permet de réfléchir sur la relation médecin-patient et de ressentir une sorte d’universalité féminine.

Si vous l’avez déjà lu, alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, peut être que vous m’aiderez à être plus explicite !

lundi 16 juillet 2012

Lecture et réflexion: suite!

J’avais aimé le premier roman de Laurent Gounelle « L’homme qui voulait être heureux » en faisant tout de même le reproche de parfois être un peu trop prévisible. L’auteur cherche en effet à éclairer notre vision du quotidien et de la vie en général et parfois ces petites leçons sont amenées de avec de gros souliers…


Dans ce deuxième ouvrage, Laurent Gounelle fait davantage de place à la fiction et au suspens ! Et cela pour notre plus grand régal. On se laisse happer par l’histoire d’un homme au bord du suicide arrêté juste à temps par un inconnu avec lequel il accepte de passer un contrat. Accepter de faire tout ce qu’il lui demandera de faire en échange cet inconnu lui promet qu’il va l’aider et qu’il n’aura plus envie de se suicider. Avec la garantie qu’il n’a rien à perdre, étant donné qu’il est prêt à mourir…
Et plus le roman avance, plus le suspens grandit car l’histoire prend des tournants inattendus.

Au cœur de cela, demeure la renaissance d’un homme qui n’avait pas conscience qu’il était pour une grande partie lui-même responsable de son malheur. Qu’il ne tient qu’à lui, d’oser davantage, de regarder les choses différemment, de voir les autres autrement… Il se découvre lui-même et découvre les autres également.

Grâce à ce second roman, Laurent Gounelle nous invite toujours à réfléchir sur nous, sur la vie qu’on mène mais de façon encore plus fine et pourtant plus pragmatique que dans son premier ouvrage.

Je recommande vivement ce roman, qui pourra plaire à tous ceux qui recherchent un peu de philosophie glisée en toute simplicité au coeur d'une intrigue originale. En sachant que « philosophie» est un bien grand mot,  « psychologie du quotidien » convient davantage.

Alors laissez vous aller au voyage…incognito !

PS : pour ceux qui auraient un doute à cause du titre, la religion n’apparait pas du tout.


dimanche 8 juillet 2012

Dimanche d’amitié avec Proust

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis

 Pouvoir partager et découvrir avec eux : Passer du temps ensemble, discuter, écouter, rassurer, consoler… Découvrir de la musique, un livre, une activité…

Tout cela fait que l’amitié nous enrichit et nous apprend beaucoup sur les autres, sur nous même et sur la vie en général.

 Pourtant ce soir, j’aurais voulu vanter les qualités de ma famille. Après un weekend à leur côté, j’ai pu mesurer une fois de plus à quel point je me sentais bien avec eux, à quel point nous étions bien tous ensemble. Juste être ensemble. Il ne faut parfois pas grand-chose pour être bien : être entouré de personnes que l’on aime et qui nous aiment.

J’ai une famille extraordinaire et je sais que j’ai de la chance. Je peux compter sur eux et ils me soutiennent quoi qu’il arrive. J’ai envie de leur dire Merci  et que je les aime.

Mes frères et sœurs sont mes meilleurs amis je pense…

lundi 2 juillet 2012

Un peu de lecture et de réflexion!

Cela fait longtemps que je n’avais pas eu envie de parler d’une lecture. Mes deux dernières ne m’ont pas vraiment convaincues… Mais là, en trois jours je me suis laissée embarquer par Laurent Gounelle et son premier roman, devenu best-seller « L’homme qui voulait être heureux ».
C’est une amie qui me l’a recommandé, j’avais tourné autour plusieurs fois, et là, n’ayant rien d’autre à lire, j’ai tenté. Au début, j’ai trouvé ça un peu « gros », voire simpliste.  On sait rapidement où l’auteur veut en venir et le message qu’il souhaite faire passer. Ses petites leçons de vie sont vite mises à nues. Mais, on se laisse prendre par l’histoire et finalement, même si ces apprentissages sont simples, cela ne fait pas de mal de les lire et de prendre le temps d’y réfléchir. De refermer le livre entre les chapitres et de se dire « et moi ? » ou bien « ah oui, en effet… ».

Je suis contente de cette lecture, j’y ai trouvé de la sérénité et quelques passages que je souhaite garder en mémoire et dont je vous fais part :

« Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est , et si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même très humblement, même si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les hommes. »

« Si ce que vous faites ne respecte pas vos valeurs, vous éprouverez une certaine gêne, un léger malaise, ou un sentiment de culpabilité. C’est un signe qui doit vous amener à vous demander si vos actions ne sont pas en contradiction avec ce qui est important pour vous.
On ne peut évoluer en tant qu’être humain, ni même simplement rester en bonne santé, quand on mène des actions qui violent nos valeurs. » (p. 136)

 « L’être humain se complait dans le laisser-aller, mais s’épanouit dans l’exigence de soi. C’est en étant vraiment concentré sur ce que l’on fait pour réussir la mise en œuvre de nos compétences, et en relevant chaque fois de nouveaux défis, que l’on se  sent heureux. C’est vrai pour tout le monde, quels que soient notre métier ou le niveau de nos compétences. Et notre bonheur est accru si notre travail apporte quelque chose aux autres, même indirectement, même de façon modeste. » (p. 138)

« Le défi stimule notre concentration, et que c’est lui qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes dans ce que nous faisons, et à en tirer une réelle satisfaction. C’est une condition pour nous épanouir dans nos actions. » (p. 141)

Et vous, l’avez-vous lu ? Aimez-vous ce genre de romans avec des petites morales ?
Mon amie m’a prêté, le second « Les dieux voyagent toujours incognito » en me promettant encore mieux que le premier. Je vous tiendrais au courant, mais il est plus gros alors ce ne sera pas tout de suite !

dimanche 1 juillet 2012

Proust!

Charlotte a repris du service et cette semaine, elle propose une nouvelle question:

La réforme que j’estime le plus.
Je ne m’attendais pas à ce genre de question dans le questionnaire de Proust. Mais pourquoi pas. Charlotte a cité l’abolition de la peine de mort et la légalisation de l’avortement.

Pour ma part, ce sera la loi qui a accordé le droit de vote aux femmes en 1944. Cette loi est importante, certes d’un point de vue politique mais elle marque aussi la fin de la tutelle du mari et du curé sur la femme. L’opinion de la femme est reconnue à égalité avec celle de l’homme et elle est reconnue comme valable, elle a le droit de l’exprimer. Avant, les femmes étaient considérées comme trop inférieures pour s’exprimer sur les sujets de la vie publique.

 Le droit de vote est un grand pas !
Mais ce n’était que le début : ce n’est qu’en 1965, que les femmes ont eu le droit d’exercer une profession sans demander l’autorisation à leur mari et en 1993 que l’autorité parentale est affirmée comme « un exercice partagé ».

 Aujourd’hui tout cela nous semble naturel. Peut être que pour nos petites filles, des femmes présidentes ou directrices de grands groupes sera tout autant naturel…

Et voilà comment transformer une réponse Proustienne en billet un peu féministe…