lundi 16 juillet 2012

Lecture et réflexion: suite!

J’avais aimé le premier roman de Laurent Gounelle « L’homme qui voulait être heureux » en faisant tout de même le reproche de parfois être un peu trop prévisible. L’auteur cherche en effet à éclairer notre vision du quotidien et de la vie en général et parfois ces petites leçons sont amenées de avec de gros souliers…


Dans ce deuxième ouvrage, Laurent Gounelle fait davantage de place à la fiction et au suspens ! Et cela pour notre plus grand régal. On se laisse happer par l’histoire d’un homme au bord du suicide arrêté juste à temps par un inconnu avec lequel il accepte de passer un contrat. Accepter de faire tout ce qu’il lui demandera de faire en échange cet inconnu lui promet qu’il va l’aider et qu’il n’aura plus envie de se suicider. Avec la garantie qu’il n’a rien à perdre, étant donné qu’il est prêt à mourir…
Et plus le roman avance, plus le suspens grandit car l’histoire prend des tournants inattendus.

Au cœur de cela, demeure la renaissance d’un homme qui n’avait pas conscience qu’il était pour une grande partie lui-même responsable de son malheur. Qu’il ne tient qu’à lui, d’oser davantage, de regarder les choses différemment, de voir les autres autrement… Il se découvre lui-même et découvre les autres également.

Grâce à ce second roman, Laurent Gounelle nous invite toujours à réfléchir sur nous, sur la vie qu’on mène mais de façon encore plus fine et pourtant plus pragmatique que dans son premier ouvrage.

Je recommande vivement ce roman, qui pourra plaire à tous ceux qui recherchent un peu de philosophie glisée en toute simplicité au coeur d'une intrigue originale. En sachant que « philosophie» est un bien grand mot,  « psychologie du quotidien » convient davantage.

Alors laissez vous aller au voyage…incognito !

PS : pour ceux qui auraient un doute à cause du titre, la religion n’apparait pas du tout.


1 commentaire:

  1. tu as raison d'avoir averti les allergiques aux bondieuseries et tu as raison de dire que c'est un peu plus développé que dans le premier, comme toi j'ai aimé. J'en ai retiré beaucoup de choses et une envie de vivre différemment...

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