En
effet, les deux cents premières pages décrivent l’affliction d’un architecte
quarantenaire qui ne vit plus vraiment. Il est dans une mode de vie
automatique, où il ne réfléchit plus à ce qu’il fait. Le retour à lui-même et à
la réalité vont être rude. C’est en apprenant le décès d’une femme qu’il a
connu lorsqu’il était jeune qu’il va prendre une première claque. Sa première
réaction va d’abord de s’enfoncer un peu plus, jusqu’à toucher le fond et à
oser affronter le passé. En revenant sur les chemins de son enfance, il va
rencontrer une femme à la vie atypique. Il va rapidement s’y attacher et
reconstruire sa vie avec les vraies priorités et valeurs qui lui tiennent à cœur.
Ce livre
me laisse un sentiment de déception à cause de son inégalité. Le début est en
effet assez sombre mais ce qui m’a dérangé c’est de finir le livre sur un ton
et une histoire totalement opposés et différents. La seconde partie du livre
pourrait être un roman à elle toute seule car elle a un lien minime avec le
début. L’écriture est elle aussi inégale. Le début est haché, saccadé avec des
phrases sans sujet, des phrases qui sont harassantes et épuisantes à la fin.
Tandis que la narration de la deuxième partie est douce, mélodieuse. Même si
cet effet de style est très certainement désiré par l’auteur, la lectrice que
je suis a peu apprécié.
J’avais
plus qu’adoré « Ensemble c’est
tout », de même que « L’échappée
belle » ou les autres romans d’Anna Gavalda. Celui-ci me laisse un
sentiment plus que partagé. Malgré le fait de l’avoir lu rapidement, sans
perdre le fil, et bien je n’ai pas été captivée par cette histoire. Parfois je
me demandais même où j’en étais…
Et vous,
aviez-vous aimé ?
oui !http://facetiesdelucie.canalblog.com/archives/2012/01/30/23348554.html
RépondreSupprimerJe ne dirais pas que j'ai pas aimé, mais j'ai été déçue... Peut être que j'y avais mis beaucoup d'attentes et que je cherchais à retrouver le plaisr d'"Ensemble c'est tout"!
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